Le Festival du nouveau cinéma, c’est d’abord un esprit. Celui de la convivialité, de la fête, du plaisir. Chaque édition est en effet l’occasion de vivre ensemble, autour des films choisis par les programmateurs, cette passion qui nous anime tous : celle du cinéma. Échanges, rencontres, partage : les onze jours du festival sont conçus comme des lieux privilégiés où peuvent se réunir et discuter, en toute simplicité, le public et les créateurs, les cinéphiles et les professionnels. Le cinéma ne se vit pas du haut d’une tour d’ivoire. Au Festival du nouveau cinéma, nous pensons qu’il n’y a rien de plus important que garder sa flamme vibrante, tous ensemble.
Pionnier dans la présentation d’œuvres en vidéo, le Festival du nouveau cinéma n’a depuis cessé de prouver son engagement sans failles envers l’avenir et les nouvelles technologies. 3D, VOD, intérêt marqué pour les différents supports de diffusion et les recherches en terme de création… le Festival explore chaque année pour mieux les faire découvrir les nouveaux outils technologiques qui font avancer le cinéma. Grâce à la qualité des environnements où sont diffusés ses projets et à ses infrastructures uniques qui lui ont fait acquérir une réputation sans partage, le Festival est un lieu sans égal où venir se frotter au cinéma de demain!
Décalé, unique, pointu, pour tous, audacieux, innovant, événementiel… au Festival du nouveau cinéma, c’est tout le cinéma qui est mis à l’honneur. Celui qui fait battre nos cœurs, nous renverse, nous chavire. Celui qui bouleverse le langage cinématographique pour mieux le réinventer, celui qui nous laisse haletants sur le bout de nos sièges. Au travers de ses différentes sections, le Festival se donne comme mandat de soutenir et de diffuser les œuvres importantes du 7e art, de leur donner un tremplin où faire connaître et reconnaître leur originalité et leur diversité. Nouvelles tendances, nouveaux horizons, films attendus et espérés, découvertes, québécois et international, courts, longs, documentaires et fictions : le cinéma à son meilleur vous attend au Festival. Tout en pensant activement à la vie de ces films chéris après leur passage au festival, l’équipe de programmateurs vous concoctent chaque année un programme aussi riche que varié pour célébrer, année après année, le cinéma, d’ici et d’ailleurs, comme il le mérite.
Faire découvrir un cinéma audacieux et sans pareil, assurer le succès de films d’ici et d’ailleurs, révéler des auteurs comme Atom Egoyan, Marc-André Forcier, Souleymane Cissé, Zacharias Kunuk, Denis Villeneuve, Guy Maddin, Léa Pool, Jim Jarmusch, Jane Campion, Alfonso Cuaron, Wong Kar-wai, Wim Wenders, Abbas Kiarostami, Raymond Depardon… depuis plus de 40 ans, le Festival du nouveau cinéma assure sa mission avec bonheur et détermination.
Gardant toujours un œil sur l’avenir tout en ayant parfaitement conscience de l’importance de pouvoir compter sur des bases solidement établies, le Festival du nouveau cinéma a toujours eu à cœur d’élargir les horizons du public montréalais en lui proposant des formules originales de diffusion de l'image. Sous l’impulsion de ses fondateurs, Claude Chamberlan et Dimitri Eipidès, l’audace et le flair du Festival n’ont jamais cessé d’être mis de l’avant.
Le 26 octobre 1971 a lieu la toute première projection du Festival international du cinéma en 16 mm, au Musée des Beaux-Arts. Werner Schroeter est de la fête et le festival fait déjà montre de son originalité : place au cinéma expérimental, au choc Punishment Park ou aux sublimes Hospital de Frederick Wiseman et Même les nains ont commencé petits de Werner Herzog.
En 1980, le Festival international du nouveau cinéma de Montréal est désormais doté d’un lieu bien à lui, le cinéma Parallèle, et y accueille les nouvelles œuvres de Raùl Ruiz, de John Cassavetes, de Pedro Almodóvar, de François Girard, de Jean-Luc Godard…
En 1982, les plus grands noms du cinéma mondial se sont donnés rendez-vous à Montréal : Duras, Forcier, Wenders, Schroeter, Morrissey, Groulx, Van der Keuken, Blank, Snow, Straub et Huillet, Akerman… Une nouvelle section est dédiée à la vidéo, une forme d’expression d’avant-garde. Le Festival présente le court Stranger Than Paradise de 31 minutes. Encouragé par la réaction qu’il recueille à Montréal, Jim Jarmusch en fera un long-métrage qui gagnera l’année suivante la caméra d’or à Cannes.
En 1991 le Festival programme des œuvres télévisuelles innovantes : les épisodes du Prisonnier et les deux premiers épisodes de Twin Peaks de David Lynch. Hearts of Darkness remporte le grand prix!
En 1999, après 2 ans de présidence du conseil d’administration Daniel Langlois devient directeur du Festival international du nouveau cinéma et des nouveaux médias de Montréal. Sous son influence, les nouveaux médias prennent une importance accrue. Le Festival s'installe au complexe Ex-Centris. La Louve d'or est crée, l'événement a maintenant un emblème et Claire Denis est la première à la recevoir pour Beau Travail.
Ce sont les premières années du volet professionnel du Festival.
En 2001, pour les 30 ans du Festival, un livre richement illustré est édité et Wim Wenders vient célébrer avec les festivaliers.
En 2002 le Festival programme en collaboration avec la Cinémathèque québécoise une série d'hommage : Michael Snow, Nelson Henricks, Gena Rowlands, Nicolas Philibert, Dennis Potter et Jerzy Kucia.
En 2003 le FNC propose une sélection de 400 oeuvres incluant une rétrospective de Werner Herzog. Gena Rowlands est de passage et Peter Greenaway donne une classe de maître.
En 2005 le Festival reçoit de nombreux invités de prestige tel Jacques Audiard, Anne Fontaine, Deepa Mehta, Romain Duris, Laurent Cantet, Robert Morin et Louise Portal.
En 2006 une section compétitive est crée pour une sélection nationale, nommée Focus Québec/Canada.Le FNC célèbre ses 35 ans en compagnie d'Atom Egoyan, Robert Guédiguian et Kenneth Anger.
En 2008 la section des P'tits loups, dédiée à la relève cinéphile, est créée.Plusieurs classes de maître sont données par John Boorman, Jacques Doillon et Abdellatif Kechiche.
En 2009 la section FNC Lab est crée, proposant un atelier de scénarisation d'oeuvre interactive.
En 2011 on fête 40 ans de nouveau cinéma avec des personnes comme Wim Wenders, Amos Gitai, Valérie Donzelli, Romain Gavras, Philippe Falardeau, Bertrand Bonello et Tran Anh Hung. Le Festival du nouveau cinéma rafraîchit son image avec un nouveau logo.L'événement reçoit le Grand Prix du Conseil des arts de Montréal.
En 2012 William Klein est présent dans le cadre d'une rétrospective de son oeuvre.Le Festival célébre les 100 ans de la société de production Nikkatsu par une rétrospective conjointe avec le Festival Fantasia.L'académie des Oscars ajoute le FNC à la liste des festivals de qualification pour sa compétition de courts métrages.
En 2013, le Festival propose pour la première fois des projections extérieures gratuites au cœur du Quartier des Spectacles et des projections commentées en direct par des réalisateurs. Une installation et une rétrospective sont consacrées à Jonas Mekas, père fondateur du cinéma d'avant-garde, qui est présent pour l'occasion.
En 2014 deux nouvelles sections sont créées : Nouvelles écritures , ainsi que les RPCÉ - Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant, composé d'un programme de courts métrages universitaires venus des 4 coins du Canada et de l'accueil d'un gorupe d'étudiant à qui l'on offre un programme d'activités et de formations.Le Festival programme une performance de Ryoji Ikeda en collaboration avec le Musée d'art contemporain de Montréal.Le chef de fil de la mouvance cyberpunk au Japon Shinya Tsukamoto reçoit la louve d'honneur.
Pour une 2e année, la section FNC Explore offre au public un accès gratuit à des oeuvres de réalité virtuelle (VR) de qualité, mais la section est désormais installée au Complexe Desjardins, un lieu public qui augmente l'accessibilité des oeuvres.
Le Festival s'ouvre avec la première mondiale de Blade Runner 2049 en présence de Denis Villeneuve. Plusieurs ciné-concerts novateurs sont offerts au public : des musicien.ne.s de talent créent des bandes sonores performées en direct sur des classiques du 7e art.
Le Festival offre une rétrospective et une classe de maître gratuite de Paul Schrader, qui reçoit pour l'occasion la Louve d'honneur.
La Fipresci remet pour une première fois au Festival le prestigieux Prix de la critique internationale à un premier long-métrage.
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